Je
m'adresse à vous mon Dieu Donnez
moi mon Dieu, ce qu'il vous reste Donnez
moi mon Dieu ce qu'il vous reste Donnez
moi mon Dieu ce qu'il vous reste Car
vous seul donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi. |
d'une bagarre." A ZIRNHELD Compagnon de la Libération |
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André Zirnheld
est né le 7 mars 1913 à Paris dans une famille alsacienne ayant choisi
la France en 1870. Il perd son père à l'âge de 9 ans et fait ses études
secondaires au collège Saint Jean de Passy. Bachelier puis licencié
de Philosophie en 1936, il prépare en Sorbonne, à la veille de la guerre,
un diplôme d'études supérieures de Philosophie sur Spinoza, tout en
travaillant dans une maison d'édition. Nommé professeur en 1937 au collège
de Sousse, puis au lycée Carnot à Tunis. Devant faire son service militaire,
il demande vainement un sursis pour préparer l'Agrégation. Il est donc,
en octobre 1938, détaché en qualité de militaire comme professeur au
Collège de la Mission laïque française de Tartus en Syrie. Au lendemain
de l'armistice qu'il refuse totalement, André Zirnheld franchit la frontière
libano-palestinienne à Nakoura et rejoint les Britanniques. C'est plus
tard qu'il notera dans son carnet : "La légalité est un confort dont
il faudra savoir se priver". C'est à ce moment, en tout cas, qu'il
commence à le penser. André Zirnheld Il s'engage au 24ème Régiment d'Infanterie
Colonialeet sert à la 3ème Cie du capitaine Folliot qui stationne d'abord
au camp palestinien de Sumeiriya puis à Moascar en Egypte où elle prend
rapidement, après la fusion avec les hommes du capitaine Lorotte, le
nom de 1er Bataillon d'Infanterie de Marine(1er B.I.M). Affecté à la
section de commandement de la 1ère Compagnie, le sergent-chef Zirnheld
s'entraîne activement jusqu'au 6 septembre, date à laquelle l'unité
part s'installer à Sidi-Barani, sur la frontière égypto-libyenne pour
combattre les Italiens auprès de la 7ème Division Britannique, celle
des "Rats du Désert". Chauffeur du médecin de la Compagnie pendant les
cinq mois d'opérations en Libye, André Zirnheld aspire à une affectation
plus dangereuse lorsqu'il est muté, en janvier 1941, au service de l'Information
et de la Propagande à la Délégation de la France Libre que dirige Georges
Gorse, au Caire. En mai 1941, il obtient de suivre les cours de l'Ecole
d'élèves officiers de Brazzaville et après trois semaines de voyage
parvient au camp Colonna d'Ornano. Sa formation se termine en décembre
1941 et il sort, avec le grade d'aspirant, 5ème de sa promotion. Il
choisit de servir chez les parachutistes des FFL, placés sous les ordres
du capitaine Bergé. Il rejoint alors, en mars 1942, le French Squadron,
intégré à la Special Air Service Brigade (SAS Brigade) britannique commandée
par le Major Stirling, à Kabret, sur les rives du canal de Suez. Bientôt,
après la capture de Bergé en Crète, les SAS français opèrent en Cyrénaïque
sous les ordres du capitaine Augustin Jordan. Le 7 juin l'aspirant Zirnheld
à la tête de son groupe, part en avion pour l'oasis de Siwa, aux confins
égypto-libyens, base de départ pour l'attaque de plusieurs aérodromes
allemands en Cyrénaïque. Des équipes autonomes de 7 ou 8 hommes, sous
le commandement d'un officier, ont pour mission d'effectuer des sabotages
à des centaines de kilomètres derrière les lignes ennemies pour paralyser,
dans la mesure du possible, l'aviation d'interception ennemie. Le 11
juin, Zirnheld et sa patrouille sont largués en pleine nuit sur la côte
de Cyrénaïque à une trentaine de kilomètres de l'objectif. Leur mission
consiste à détruire le plus possible d'avions ennemis sur un des trois
aérodromes proches de Benghazi. Le lendemain, Zirnheld parvient à faire
sauter cinq Messerschmitt 109 après avoir neutralisé la défense adverse.
Le Major Stirling le propose immédiatement pour la Military Cross. Début
juillet les SAS français vont s'installer aux abords de la piste Marsa
Matruh - Siwa et multiplie les attaques contre les arrières du Maréchal
Rommel. Le 26 juillet dans la soirée, une équipe franco-britannique
de 60 hommes équipés de jeep attaque en force l'aérodrome de Sidi Haneish,
près de Marsa Matruh. L'attaque est un succès et une trentaine d'appareils
ennemis sont détruits. Les parachutistes repartent mais une crevaison
oblige l'aspirant Zirnheld et l'aspirant Martin à quitter le convoi,
à réparer et à camoufler leur véhicule à quelques kilomètres de là.
Le jour se lève et, vers 7H30, quatre Stukas lancés à la poursuite des
parachutistes attaquent les deux jeeps qui s'abritent tant bien que
mal au pied d'une falaise. André Zirnheld est blessé deux fois par les
rafales qui ratissent le désert. L'aspirant Martin met aussitôt le cap
à l'ouest. Mais à midi André Zirnheld meurt après de terribles souffrances.
Il est inhumé par ses camarades en plein désert sur le rebord d'un oued;
il font un relevé topographique exact de la position. Il sera
inhumé ensuite au cimetière militaire de Marsa Matruh. En faisant l'inventaire
de ses quelques biens - dont le tribunal de Vichy avait ordonné la saisie
- on trouva deux livres : le Saint-Paul de Jacques Maritain, et un Bergson,
plus dans un petit carnet qui ne le quittait jamais, et qui contenanit
entre autres pensées un texte ébauché rédigé
en avril 1938 à Tunis et qui deviendra notre "prière du
parachutiste". Il repose aujourd'hui au Cimetière des Batignolles
à Paris.
DECORATIONS: • Compagnon de la Libération - décret du 1er mai 1943 • Croix de Guerre 39/45 avec 2 palmes • Military Cross (GB) Retour de raid au petit jour, les S.A.S se camouflent dans les rocailles...un peu de thé...l'attente... |
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Le Major CUMPER. C'est lui qui fut le premier instructeur des Parachutistes français lorsqu'ils rejoignirent le S.A.S en janvier 1942.Il demeura leur ami fidèle. |
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Ils ont tant Gagné!
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C' est à la Foi, à la détermination et au courage du Capitaine Georges BERGE que l' on doit d' avoir eu dés septembre 1940 des Commandos Parachutistes au sein de la France Libre...On connait leur vaillance et leurs exploits aujourd'hui légendaires! |
Le Caporal Pierre Leostic, n'avait pas 18 ans lorqu'il tomba au Champ d'Honneur au cours du raid sur Héraklion. Encerclé, il se battit à un contre dix jusqu'à sa dernière cartouche bien que griève ment blessé, avec courage et determination. Il était le plus jeune Parachutiste S.A.S et fut le premier mort au Champ d'Honneur des Forces Françaises Libres. On ne fit pourtant pas de lui un Compagnon de la Libération ! Il reçut pour ce fait d' armes la Croix de guerre 39-45 avec palme et la médaille de la Résistance. |