Je m'adresse à vous mon Dieu
car vous donnez ce qu'on ne peut obtenir de soi.

Donnez moi mon Dieu, ce qu'il vous reste
Donnez moi ce qu'on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos ni la tranquilité,
Ni celle de l'âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succés,ni même la santé.
Tout ça mon Dieu, on vous le demande tellement que vous ne devez plus en avoir.

Donnez moi mon Dieu ce qu'il vous reste
Donnez moi ce que l'on vous refuse
Je veux l'insécurité et l'inquiètude
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez mon Dieu définitivement
Que je sois sûr des les avoir toujours
Car je n'aurai pas toujours le courage de vous les demander

Donnez moi mon Dieu ce qu'il vous reste
Donnez moi ce dont les autres ne veulent pas
Mais donne moi aussi le courage et la Force et la Foi.

Car vous seul donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi.

L'Aspirant A ZIRNHELD fut le premier Officier Parachutiste mort au combat. Etudiant en pholosphie à Tunis à la veille de la seconde guerre mondiale, il avait écrit le texte de cette Prière et d'autres textes tout aussi forts en 1938. Tous figuraient sur son fameux petit carnet.

"Que chaque réveil soit pour moi le matin
d'une bagarre." A ZIRNHELD
Compagnon de la Libération
André Zirnheld est né le 7 mars 1913 à Paris dans une famille alsacienne ayant choisi la France en 1870. Il perd son père à l'âge de 9 ans et fait ses études secondaires au collège Saint Jean de Passy. Bachelier puis licencié de Philosophie en 1936, il prépare en Sorbonne, à la veille de la guerre, un diplôme d'études supérieures de Philosophie sur Spinoza, tout en travaillant dans une maison d'édition. Nommé professeur en 1937 au collège de Sousse, puis au lycée Carnot à Tunis. Devant faire son service militaire, il demande vainement un sursis pour préparer l'Agrégation. Il est donc, en octobre 1938, détaché en qualité de militaire comme professeur au Collège de la Mission laïque française de Tartus en Syrie. Au lendemain de l'armistice qu'il refuse totalement, André Zirnheld franchit la frontière libano-palestinienne à Nakoura et rejoint les Britanniques. C'est plus tard qu'il notera dans son carnet : "La légalité est un confort dont il faudra savoir se priver". C'est à ce moment, en tout cas, qu'il commence à le penser. André Zirnheld Il s'engage au 24ème Régiment d'Infanterie Colonialeet sert à la 3ème Cie du capitaine Folliot qui stationne d'abord au camp palestinien de Sumeiriya puis à Moascar en Egypte où elle prend rapidement, après la fusion avec les hommes du capitaine Lorotte, le nom de 1er Bataillon d'Infanterie de Marine(1er B.I.M). Affecté à la section de commandement de la 1ère Compagnie, le sergent-chef Zirnheld s'entraîne activement jusqu'au 6 septembre, date à laquelle l'unité part s'installer à Sidi-Barani, sur la frontière égypto-libyenne pour combattre les Italiens auprès de la 7ème Division Britannique, celle des "Rats du Désert". Chauffeur du médecin de la Compagnie pendant les cinq mois d'opérations en Libye, André Zirnheld aspire à une affectation plus dangereuse lorsqu'il est muté, en janvier 1941, au service de l'Information et de la Propagande à la Délégation de la France Libre que dirige Georges Gorse, au Caire. En mai 1941, il obtient de suivre les cours de l'Ecole d'élèves officiers de Brazzaville et après trois semaines de voyage parvient au camp Colonna d'Ornano. Sa formation se termine en décembre 1941 et il sort, avec le grade d'aspirant, 5ème de sa promotion. Il choisit de servir chez les parachutistes des FFL, placés sous les ordres du capitaine Bergé. Il rejoint alors, en mars 1942, le French Squadron, intégré à la Special Air Service Brigade (SAS Brigade) britannique commandée par le Major Stirling, à Kabret, sur les rives du canal de Suez. Bientôt, après la capture de Bergé en Crète, les SAS français opèrent en Cyrénaïque sous les ordres du capitaine Augustin Jordan. Le 7 juin l'aspirant Zirnheld à la tête de son groupe, part en avion pour l'oasis de Siwa, aux confins égypto-libyens, base de départ pour l'attaque de plusieurs aérodromes allemands en Cyrénaïque. Des équipes autonomes de 7 ou 8 hommes, sous le commandement d'un officier, ont pour mission d'effectuer des sabotages à des centaines de kilomètres derrière les lignes ennemies pour paralyser, dans la mesure du possible, l'aviation d'interception ennemie. Le 11 juin, Zirnheld et sa patrouille sont largués en pleine nuit sur la côte de Cyrénaïque à une trentaine de kilomètres de l'objectif. Leur mission consiste à détruire le plus possible d'avions ennemis sur un des trois aérodromes proches de Benghazi. Le lendemain, Zirnheld parvient à faire sauter cinq Messerschmitt 109 après avoir neutralisé la défense adverse. Le Major Stirling le propose immédiatement pour la Military Cross. Début juillet les SAS français vont s'installer aux abords de la piste Marsa Matruh - Siwa et multiplie les attaques contre les arrières du Maréchal Rommel. Le 26 juillet dans la soirée, une équipe franco-britannique de 60 hommes équipés de jeep attaque en force l'aérodrome de Sidi Haneish, près de Marsa Matruh. L'attaque est un succès et une trentaine d'appareils ennemis sont détruits. Les parachutistes repartent mais une crevaison oblige l'aspirant Zirnheld et l'aspirant Martin à quitter le convoi, à réparer et à camoufler leur véhicule à quelques kilomètres de là. Le jour se lève et, vers 7H30, quatre Stukas lancés à la poursuite des parachutistes attaquent les deux jeeps qui s'abritent tant bien que mal au pied d'une falaise. André Zirnheld est blessé deux fois par les rafales qui ratissent le désert. L'aspirant Martin met aussitôt le cap à l'ouest. Mais à midi André Zirnheld meurt après de terribles souffrances. Il est inhumé par ses camarades en plein désert sur le rebord d'un oued; il font un relevé topographique exact de la position. Il sera inhumé ensuite au cimetière militaire de Marsa Matruh. En faisant l'inventaire de ses quelques biens - dont le tribunal de Vichy avait ordonné la saisie - on trouva deux livres : le Saint-Paul de Jacques Maritain, et un Bergson, plus dans un petit carnet qui ne le quittait jamais, et qui contenanit entre autres pensées un texte ébauché rédigé en avril 1938 à Tunis et qui deviendra notre "prière du parachutiste". Il repose aujourd'hui au Cimetière des Batignolles à Paris.
DECORATIONS:
• Compagnon de la Libération - décret du 1er mai 1943
• Croix de Guerre 39/45 avec 2 palmes
• Military Cross (GB)

Retour de raid au petit jour, les S.A.S se camouflent dans les rocailles...un peu de thé...l'attente...

Le Major CUMPER. C'est lui qui fut le premier instructeur des Parachutistes français lorsqu'ils
rejoignirent le S.A.S en janvier 1942.Il demeura leur ami fidèle.



Ils ont tant Osé...

Ils ont tant Gagné!

 

 



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C' est à la Foi, à la détermination et au courage du Capitaine Georges BERGE que l' on doit d' avoir eu dés septembre 1940 des Commandos Parachutistes au sein de la France Libre...On connait leur vaillance et leurs exploits aujourd'hui légendaires!
Le Caporal Pierre Leostic, n'avait pas 18 ans lorqu'il tomba au Champ d'Honneur au cours du raid sur Héraklion. Encerclé, il se battit à un contre dix jusqu'à sa dernière cartouche bien que griève ment blessé, avec courage et determination. Il était le plus jeune Parachutiste S.A.S et fut le premier mort au Champ d'Honneur des Forces Françaises Libres. On ne fit pourtant pas de lui un Compagnon de la Libération ! Il reçut pour ce fait d' armes la Croix de guerre 39-45 avec palme et la médaille de la Résistance.
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